Cefiulavoiture, ce nouveau site de covoiturage lancé récemment à Tahiti a pour ambition de mettre en relation les employés d’administration du privé et du public et les étudiants. 

Le fondateur, Didier Guichard explique avoir créé cette application afin de réduire le flot conducteurs circulant quotidiennement à Papeete pour se rendre sur leur lieu de travail. En effet, les embouteillages sont un réel problème à Tahiti et des études réalisées montrent qu’en France sur 10 ans de vie, on passerait 1 an dans les bouchons… Avec leur slogan « Fiu des bouchons, Fiu la voiture », les fondateurs souhaitent donc simplifier la vie des conducteurs et développer le principe du covoiturage en Polynésie.

En développant une offre essentiellement destinée à des salariés, la stratégie initiale des créateurs du projet était de favoriser les personnes possédant déjà une voiture. Puis devant la forte demande existante, ils l’ont étendu aux étudiants, clientèle peu équipée certes mais ayant de forts besoins de déplacement. Afin de représenter le statut d’étudiant sur l’application, il a été imaginé un smiley étudiant apposé à côté de chaque utilisateur n’ayant pas fini ses études.

Les fondateurs espèrent que sur le long terme, l’application sera assez connu du grand public et attirera tout type de personne habitant dans les environs.

Par ailleurs, Cefiulavoiture est un service gratuit et même s’il dispose d’une version premium, les trajets sont gratuits pour tous les utilisateurs. Les fondateurs avaient pour aspiration de créer un service reflétant la générosité et le partage, valeurs prônées et respectées par la culture Polynésienne. Comme ils l’expliquent, cette application n’a pas la prétention de devenir le nouveau Uber ou Blablacar mais d’apporter un service innovant sur l’île de Tahiti.

De son côté, l’offre premium a pour objectif d’inciter les utilisateurs à apporter une compensation lors des trajets. Cependant, une compensation financière n’auraient pas de sens dans la culture Tahitienne, c’est pourquoi il est conseillé d’amener un symbole plus représentatif  comme du poisson cru, des gâteaux ou encore des fleurs de Tiare.